Violence, avertissement aux innocents

 

par Vincent Cheynet, 1er juillet 2023

 

 

Dans une interview dans Ouest-France, le 16 juin, le professeur de Science Politique Bruno Villalba répond : « Avec le doctorant David Porchon, nous faisons l’hypothèse que l’épisode de Sainte-Soline est l’expression d’une forme de violence collectivement assumée par les mouvements écologistes : tous estiment désormais légitime, avec plus ou moins d’intensité, l’usage de la violence “offensive” vu l’état de dégradation accélérée de l’environnement[1]. »

Tous, vraiment ?

En effet, qu’est-ce que la décroissance si ce n’est la non-violence ? La violence, c’est l’accomplissement ultime de la logique de la croissance. C’est la continuation et la conclusion de guerre économique. La décroissance, c'est, par nature, la volonté de désescalade face à la « loi des brutes » (Jacques Ellul). Faut-il croire, comme lors des duels judiciaires du Moyen Âge, que la Justice va être rendue à travers la violence ? La violence, c’est la logique du capital : aller la rejoindre sur ce terrain, c’est emprunter ses méthodes, donc sa politique. « La fin vaut ce que valent les moyens[2] » prévenait Gandhi. La violence est une non-action ; elle est la libération de la pulsion. Ce que ne comprennent pas les innocents qui en fantasment, c’est que la violence n’est qu’« une des options de plus dans le catalogue libéral » (Dany-Robert Dufour). Pensant s’opposer au capitalisme, ils en sont les dupes et les idiots utiles, à l’instar, par exemple, de ces gens qui, tout en se claironnant de gauche, militent pour la techno-marchandisation de la reproduction[3].

Que l’écrivain de science-fiction Alain Damasio soit invité sur la plus grande chaine de radio d’État, à l’heure de plus grande écoute, pour y légitimer la violence, « On a épuisé toutes les façons douces de faire les choses » (France Inter, 19 juin 2023), ou que Marion Cotillard déclare son « soutien absolu » à un mouvement qui revendique la stratégie de la violence (Instagram, 25 juin 2023) devrait pourtant les interroger. « Qui sont les véritables criminels ? » s’enflamme la millionnaire mannequin pour les publicités LVMH. Poser la question, n’est-ce pas déjà, dans ce cas de l’écologie, y répondre ?

C’est notre devoir de nous inquiéter d’observer actuellement une légitimation croissante de la violence dans le mouvement écologiste. Un mouvement qui s’est logiquement fondé justement sur le principe de la non-violence, dans tous les domaines. Faut-il rappeler les figures de Gandhi, Tolstoï, Lanza del Vasto ? Loin d’être « tous » pour l’usage de la violence – en fait une minorité – le mensuel La Décroissance donne régulièrement la parole aux écologistes qui rappellent ces principes fondateurs. Nous avons suffisamment critiqué le côté technocratique de la décroissance de Dephine Batho pour dire qu’elle a parfaitement raison quand elle affirme, sur France info, le 21 janvier 2023, que « la désobéissance civile et la radicalité de la décroissance ne se confondent pas avec la violence. J’appelle les élus écologistes et tous les militants à tenir bon sur la non-violence. »

Néanmoins, même s’il n’est pas nouveau, le problème est bien réel. Un collaborateur de La Décroissance s’est rendu à la manifestation du 18 juin en Maurienne. Parti pour monter un stand pour le journal, il rapporte : « C'est le point le plus important, la violence, qui fait que même si j'avais eu un stand, je crois que je serais parti. Elle était palpable dès le début avec environ 500 casseurs déguisés, masqués, gantés et cagoulés qui déambulaient parmi nous en toute impunité banalisant ce qui allait se passer, faisant de tous les présents des complices passifs de cette violence crétine consistant à jeter des pierres aux flics qui ripostent avec des lacrymos et les médias ne parlent plus que de ça alors qu'on attend de la manif une caisse de résonance pour faire connaître le dossier. Ils sont autour de nous ces benêts, nous demandant de mettre nos empreintes sur leurs boucliers "en cas de pépin" quand d'autres proposent des coordonnées d'avocat "si ça dégénère". On est là pensant participer à une fête et on se demande si on va se prendre une lacrymo et si on n'aurait pas dû amener un masque... Au secours. Et quelques élus de la République avec leur écharpe qui déambulent là-dedans tout fiers, se pavanant devant les médias pour être interviewé. » Dans ce contexte, l’organisation de manifestations populaires et familiales – autant dire l’horreur pour les petits bourgeois endoctrinés du wokisme – à l’image de celles contre le TGV Lyon-Turin, début 2 000, qui réunirent des dizaines de milliers de personnes dans le Val de Suze, est, inutile d’expliquer pourquoi, totalement compromise. En 1977, après la mort de Vital Michalon à la manifestation contre le surgénérateur de Superphénix, Isabelle Cabut écrivait dans La Gueule ouverte« Vous êtes contents, vous tenez votre guéguerre, vous allez casser du bois, enfin ! D’accord. Mais n’entraînez pas des gens derrière vous en leur faisant croire que le dieu des écologistes étant avec nous, on marchera sur les braises sans se brûler les pieds. » (n° 156, 4 mai 1977.)

Comment en est-on revenu là un demi-siècle plus tard ? Le problème est que la violence est, en amont, théorisée et légitimée. Une des illustrations récentes est la publication dans la prestigieuse maison d’édition Le Seuil du livre On ne dissout pas un soulèvement. 40 voix pour le soulèvement de la Terre. Paru en urgence après les événements de Sainte-Soline, cette sorte de manifeste collectif illustre bien la confusion qui peut régner dans certains esprits qui se revendiquent de l’écologie. Il a constitué un beau bâton pour se faire battre que Le Figaro aurait été bête de ne pas ramasser. Ça n’a pas manqué. La journaliste Eugénie Bastié y relève malicieusement : « “La terre [qui] se situe à la croisée de la question sociale, de la question écologique et de la question coloniale” : la “terre, elle ne ment pas”, version queer, intersectionnelle et postcoloniale[4]. » De fait, dans ce livre, le principe est que ce n’est pas tant l’individu qui s’insurge contre la destruction de l’environnement que l’Eau, la Beauté, la Paix, le Vivant (« qui a toujours été queer »)... eux-mêmes, car « Nous sommes La Terre qui se soulève ». « Soigner les luttes, c’est soigner nos interdépendances et nos coaffections à travers des personnifications-chimères, humain-anguille-rivière ou humain-triton-bocage, et faire advenir des peuples-forêts, des peuples-montagnes ou des peuples-rivières. » À partir de ce postulat, tout devient légitime pour combattre les forces diaboliques de la destruction, à commencer par la violence : « Loin d’une dichotomie fossilisée entre violence et non-violence, il y a une place pour une pratique contre-violente créatrice, efficace et non oppressive. » Au lieu d’assumer honnêtement leur position, ces innocents adeptes de la violence la noient derrière un verbiage particulièrement sournois ; en bref, on prend les militants pour des c… Leur concept de « contre-violence » est particulièrement orwellien. Rompre le principe de non-violence, c’est, bien entendu, entériner le principe de la violence. C’est autoriser une fraction d’une manifestation à se servir de tous les autres comme bouclier. C’est entrainer, de facto, tout le monde dans la violence, à commencer par ceux qui ne portent ni casque ni masque anti-gaz, mais leurs enfants dans les bras.

Cette casuistique est d’ailleurs revendiquée ailleurs dans le même livre : « Par rapport au terme de “sabotage”, celui de “désarmement” offre l'avantage d'expliciter directement la portée éthique du geste et la nature des cibles, de relier la fin et les moyens. Tandis que le sabotage renvoie dans le Code pénal à la “destruction d'infrastructures vitales pour le pays”, le désarmement vise des infrastructures toxiques et destructrices. Il relève de la légitime défense, d'une nécessité vitale face à la catastrophe. »

On promeut la violence puis on chouine lorsque État (« toujours colonial ») réprime. Parallèlement, on hurle contre ce même État coupable de n’être jamais assez dur contre l’extrême droite et tout ce qui y est assimilé. On se gargarise de ses vertus contre toute forme d’intolérance, tout en ne pensant qu’à expurger le Parti de ceux qui alertent contre l’édification du Meilleur des mondes : « Parfois revendiquées comme décroissantes, technocritiques, voire écoféministes, ces visions [“les idéologies réactionnaires et protectionnistes de la ‘nature’”] méritent aujourd’hui des positionnements clairs en raison des stigmatisations qu’elles reproduisent. » L’ensemble du recueil est tout autant dénué d’humour que de capacité à l’autocritique face aux logiques qui ont conduit au drame de Sainte-Soline. Au contraire, on donne dans la surenchère en y trouvant la validation des thèses de l’écotartuffe du n° 199 de mai 2023 de La Décroissance, Andreas Malm. L’écrivaine prêtresse de la société liquide Virginie Despentes conclut l’ouvrage. C’est elle qui s’était livrée à une apologie des terroristes du massacre de Charlie Hebdo[5].

Il faut être cohérent :

- on ne peut pas légitimer la violence d’un côté et de l’autre chouiner quand l’État, qui en aurait le monopole légitime, l’utilise.

- On ne peut pas dénoncer les violences le capitalisme, l’État ou de l’extrême droite comme intrinsèquement porteurs de la violence et de l’autre fantasmer de cette dernière.

- On ne peut pas dénoncer la répression étatique et de l’autre hurler contre un État qui ne l’utiliserait jamais assez fortement contre ceux que l’on combat.

- On ne peut pas « se défaire tant d'un imaginaire viriliste de la lutte que de l'assignation des femmes à la non-violence[6] », c’est-à-dire dénoncer la violence comme intrinsèquement masculine, et simultanément enjoindre les femmes, qui seraient étrangères à ce travers, à l’utiliser.

La journaliste spécialiste de l’environnement Laure Noualhat, offre une bonne illustration de la confusion qui peut régner dans certaines têtes : « C’est quoi la définition de la violence et elle se trouve où la violence ? (…) Les 2 dernières dissolutions, je suis allée regarder, en 2022, c’était un mouvement notoirement fasciste et un autre islamiste. Bon là-dessus tout le monde est d’accord, très bien. Là on attaque un mouvement, d’abord qui est assez protéiforme, et qui de toute façon défend le vivant. (…) La violence c’est le nom qu’on utilise – nom féminin ! – pour discréditer l’autre, son ennemi. Voilà. C’est aussi simple que ça. (…) La violence est totalement légitime là en l’occurrence quand il s’agit… Parce que c’est la violence contre les humains ? Est-ce que c’est le terrorisme qui vient détruire des vies humaines ? Ou est-ce que c’est la violence contre des machines ? Ces machines qui incarnent l’hubris de cette humanité qui ne veut pas rentrer dans les limites planétaires et qui va s’en prendre plein la figure. Merci les catastrophes climatiques qui arrivent. C’est pour les éviter hein tout ça. C’est pas pour se marrer et être décroissant, punk à chiens, méchant, violent. C’est juste pour préserver les conditions d’habitabilité sur Terre. » (France 5, 20 juin 2023).

Continuons à mettre les pieds dans le plat avec le site de l’ex-journaliste du Monde Hervé Kempf, Reporterre. Inévitablement, les esprits (éco)stalinoïdes nous reprocheront de ne pas taire nos divergences au nom de la « Cause ». Ce serait facile de détourner le regard pour ne pas froisser des amis. Pourtant, pour les militants, ce site, qui se revendique « le média de l’écologie », est important. Le discours y est particulièrement insidieux, et disons-le clairement, malhonnête. Plutôt que d’assumer franchement l’usage de la violence, on y emberlificote le lecteur. On y fait de la rhétorique, on y ergote. Dans un article daté du 29 avril[7], on y lit que la stratégie violente « fait désormais débat, plutôt qu’un simple refus de principe. » La blague répétée est que non-violence et violence seraient complémentaires ; qu’il ne faudrait rejeter ni l’une ni l’autre. Il ne faudrait pas être sectaire, mais inclusif. Et pas psychorigides, claquemurés dans des « positions de principe »…

C’est pourtant la ligne du site d’Hervé Kempf, et nous n’allons pas ici égrener la liste de tous ses articles qui le montre. Elle y est défendue, par exemple, par Andreas Malm. Mais il y a pire avec l’auteur étasunien de Comment la non-violence protège l’État[8], Peter Gelderloos, qui plaide pareillement pour une « une diversité des tactiques[9] ». Ben tiens… Nous en avons largement parlé dans La Décroissance dans notre numéro 151 de juillet 2018[10]. Toujours plus fort avec l’ouvrage de Derrick Jensen, Lierre Keith et Aric McBay, Deep Green Resistance (DRG), que nous recensions que comme « un véritable manuel de guerre que ne renierait pas Al-Qaida[11]. » Il fut, lui aussi, présenté sans ambages par Reporterre[12] : « DGR n’est pas seulement un livre, c’est aussi un mouvement qui propose un plan d’action concret ». Dans son avant-dernier essai, Que crève le capitalisme (Seuil, 2020), Hervé Kempf expliquait : « puisque le capitalisme continue à abattre sa main de fer sur le monde et sur ceux qui luttent, sans doute faut-il monter en radicalisation ».

Le plus paradoxal avec Reporterre, c’est que les méthodes policières dénoncées y sont employées avec entrain quand il s’agit de d’œuvrer à des causes que l’on défend. Une illustration sordide en a été donnée avec un article intitulé « Affaire Julien Bayou : les femmes parlent »[13]. Le site y était allé remonter la liste des anciennes compagnes de l’ex Secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts afin de leur arracher des confessions publiques. Rappelons que le site d’Hervé Kempf était allé jusqu’à relayer un appel à brûler La Décroissance : « technique du coup de marqueur (ou du briquet) lorsque votre route croise ce journal[14] ».

« Et que face à l’horizon cauchemardesque promu par les dirigeants de ce jour, il faut continuer à se soulever. Remplacer l’écoanxiété par la rage. La lutte écologiste ne cessera pas. Et dissolution ou pas, au nom de la liberté d’expression, Reporterre continuera à publier des tribunes des Soulèvements de la Terre. » explose Hervé Kempf dans un éditorial intitulé « Macron déteste la jeunesse », (Reporterre, 22 juin 2023). 66 ans, c’est vieux pour prétendre parler au nom de la jeunesse. Surtout, assimiler la liberté d’expression et la violence, c’est nier la liberté elle-même. À 20 ans, on a l’excuse de l’énergie de l’idéalisme de la jeunesse. Après, nous avons la responsabilité de ne pas pousser cette jeunesse dans ses travers. À défaut, on passe dans le camp des pousse-au-crime et des fauteurs de guerre, qui feront payer à des jeunes, et à toute la société, le prix de leur médiocrité. On se demande d’ailleurs où était tout ce petit monde revendiquant l’usage de la violence lors de l’épisode des mesures sanitaires liberticides. On ne les a alors pas beaucoup entendus, trop occupés pour certains à réclamer l’application de mesures similaires pour sauver la santé de la planète.

Pitié : je n’attends personne pour m’apprendre que la FNSEA ou les agents de l’État commettent des actes de violence. Ce n’est pas mon sujet ici et c’est un classique de l’esprit humain : quand on est mis en cause, le réflexe est de se défausser en répondant : « L’autre fait pire ». Ce que je défends comme central est la capacité à l’autocritique, à penser contre soi. Les périodes troublées sont marquées par la montée aux extrêmes. D’un côté la caste médiatico-politique au pouvoir diabolise ceux qui la remettent en cause (« extrême droite »/« extrême gauche », « complotistes », etc.), de l’autre la « classe révolutionnaire » assimile toute objection à une collaboration avec l’ennemi. Il n’y a plus de place pour la nuance, le discernement ou l’autocritique, autant d’attitudes qui considérées comme autant de manquements à l’esprit de corps. Vous êtes avec nous ou contre nous. L’esprit de parti, tant craint et dénoncé par le précurseur de la décroissance Simone Weil[15], est la règle.

Pour nous, c’est une raison de plus pour ne pas y céder, surtout quand cela concerne un sujet qui est au cœur de la décroissance. D’autant plus que la classe médiatico-politique ne rêve que de criminaliser le discours de ceux qui la contestent. L’utilisation de la violence lui en offre une magnifique opportunité : « Face aux exactions d'une minorité politisée, tempête le quotidien du groupe d’armement Dassault, la majorité des Français attend une réaction ferme du gouvernement, dans les paroles et les actes » dans un article intitulé « Ces activistes qui bloquent les projets industriels au nom de l'écologie » (16 juin 2023). Citons encore le consultant médiatique Pascal Perri, ici dans le quotidien économique Les Échos : « Le mouvement des Soulèvements de la Terre (SLT) est un des acteurs directs des dernières violences dans la région de Nantes et dans les Deux-Sèvres au mois de mars. C'est une galaxie qui agrège des ONG, un syndicat agricole, la Confédération paysanne et des associations dont Extinction Rebellion. SLT a été créé par des zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Roger Hallam, un des principaux fondateurs de XR, activiste climatique, formé au King's College de Londres, déclarait en septembre 2020 : “Nous ferons tomber les démocraties et, oui, il y aura peut-être des morts, mais cela fait partie du processus.” Les mots employés ne laissent aucune place au doute, sur la forme et sur le fond. Organiser la décroissance, un ralentissement généralisé qui transformerait le pays en un vaste terrain vague. Contre la production, contre l'innovation, contre la propriété privée par tous les moyens. Ce projet politique est un poison pour le pays. Les actes qui l'accompagnent auraient mérité une réponse plus ferme de l'État car il s'agit de délits caractérisés. Mme Borne, qui veut préserver sa gauche, a retenu le bras du ministre de l'Intérieur et commis une erreur politique. » (23 juin 2023).

Comme rédacteur en chef du premier mensuel d’écologie politique français, voilà ce qu’il me semble de ma responsabilité de redire dans ce contexte de régression.

 



[1] « Militants écologistes : “Tous estiment désormais légitime l’usage de la violence” », Ouest France, 16 juin 2023.

[2] Gandhi, Tous les hommes sont frères, Gallimard, 1990.

[3] Je passe ici sur la vieille lubie de la gogôche prétendant unir luttes sociales et écologiques et la délinquance, illusion aveugle au fait que cette dernière est justement aussi l’aboutissement du capitalisme. Le pillage des magasins de marques par les émeutiers en étant l’illustration : « Je vais dire à ceux qui foutent le feu à un gymnase ou une bibliothèque : ce sont des crétins. Nous les rejetons, ils n'ont rien à voir avec la contestation de la société capitaliste. C'est le contraire ! Ils en sont les larbins, les fourriers, les bouffons. » Jean-Luc Mélenchon, France inter, 20 août 2012.

[4] « Sabotage, nature “queer” et anticapitalisme : le bréviaire délirant des Soulèvements de la Terre », Le Figaro, 14 juin 2023.

[5] « Les charognards du 7 janvier 2015 », Charlie Hebdo, 2 septembre 2020.

[6] Isabelle Cambourakis, On ne dissout pas un soulèvement, Le Seuil.

[7] « Quelle place pour le black bloc dans les luttes écolos ? », Reporterre, 29 avril

[8] Libre, 2018.

[9] « La non-violence, “une résistance molle” qui ne provoque pas de changement profond », Reporterre, 10 janvier 2023.

[10] « L’écologie va-t-en-guerre ».

[11] La Décroissance n°164 de novembre 2019.

[12] « Stratégies et tactiques de lutte contre la civilisation industrielle », 25 janvier 2019.

[13] 25 octobre 2022.

[14] « La PMA, un débat toujours en gestation chez les écolos », Reporterre, 24 septembre 2009.

[15] Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques, La Table ronde, 1950.